La Délégation pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande [en]

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Cadre institutionnel

L’Accord de Nouméa (9 mai 1998) autorise le transfert irréversible de certaines compétences détenues par la France vers la Nouvelle-Calédonie, à travers un processus en cours. La France demeure compétente dans les domaines régaliens que sont la police, la justice, la défense et la monnaie.
Depuis 1999, la Nouvelle-Calédonie détient un Congrès, qui est son assemblée délibérante, ainsi qu’un gouvernement local, qui est son organe exécutif sur les compétences qui lui ont été transférées.
Les relations extérieures sont une compétence partagée entre la France et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

L’actuel gouvernement de la Nouvelle-Calédonie est présidé par M. Louis Mapou depuis le 8 juillet 2021.
Sa déclaration de politique générale, présentée le 25 novembre 2021, souligne la volonté du 17ème gouvernement de développer davantage les relations extérieures de la Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique.

La Délégation pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande

En novembre 2012, la Nouvelle-Calédonie a ouvert sa première représentation diplomatique à l’étranger, hébergée au sein de l’ambassade de France à Wellington. L’ouverture de la délégation pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande (la Délégation), et la nomination du Dr Yves LAFOY comme son "Représentant officiel" résultent d’un accord signé en 2012 entre le Ministère des affaires étrangères français et Nouvelle-Calédonie, permettant à la Nouvelle-Calédonie d’établir son propre réseau diplomatique dans la région Pacifique.

En 2018, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a choisi de renforcer sa démarche d’intégration régionale en élargissant son réseau des Délégués pour la Nouvelle-Calédonie dans la région Pacifique, ouvrant quatre nouveaux postes de représentants officiels au sein des Ambassades de France d’Australie, du Vanuatu, de Fidji et de Papouasie Nouvelle-Guinée.

Depuis septembre 2019, Mme Cécilia MADELEINE est la Déléguée pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande.

Le rôle de la Délégation repose sur trois axes :
-  Renforcer le dialogue politique entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande,
-  Intensifier les échanges dans les domaines de l’économie et du commerce,
-  Animer et accompagner la coopération en matière de culture et d’éducation, mais également de sciences et d’innovation.
[Voir : La Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande – Plan conjoint de coopération]

En 2022, les priorités de la Délégation sont de :
1) Consolider la place de la Nouvelle-Calédonie dans la sphère institutionnelle néo-zélandaise,
- > en exerçant une diplomatie d’influence permettant de valoriser les avantages comparatifs de la Nouvelle-Calédonie aux niveaux bilatéral et multilatéral,
- > en encourageant les échanges sur des sujets de société océaniens ciblés (préservation des savoir-faire traditionnels, identité multiculturelle ou encore répartition et développement des terres coutumières),
- > en dynamisant la relation bilatérale, riche de 50 ans de collaboration, à travers un renouvellement du Plan conjoint de coopération de 2016 ;

2) Soutenir une coopération technique et économique à visée stratégique,
- > en renforçant la coopération économique et commerciale bilatérale via une promotion du marché économique calédonien sur des secteurs ciblés (énergie, nouvelles technologies, santé ou encore BTP),
- > en concrétisant les avancées sur l’harmonisation des normes de construction entre les deux pays,
- > en valorisant la Nouvelle-Calédonie comme destination touristique de plaisance et de business via un renouvellement du partenariat bilatéral sur la desserte aérienne ;

3) Accompagner la coopération scientifique et culturelle,
- > en ciblant les projets de partenariats techniques et scientifiques pertinents sur les Objectifs de Développement Durables et grands projets de développement (biodiversité, climat et résilience, innovations, santé),
- > en valorisant les talents culturels et sportifs calédoniens par le biais d’événements ou de partenariats spécifiques ;

4) Encourager les programmes d’échanges scolaires, universitaires et linguistiques,
- > en accompagnant la coopération francophone et la promotion du multilinguisme calédonien et du plurilinguisme régional,
- > en renforçant la coopération scolaire et universitaire en situation post-pandémie,
- > en appuyant la coopération en matière de formation professionnelle dans les filières linguistique (FLE), de santé ou de management, notamment par le biais du programme de volontaires océaniens.

Dernière modification : 20/09/2022

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